Désencombrer, c’est facile?

« C’est l’objet ou l’espace » (The Home Edit)

Qu’est-ce qui est le plus difficile à faire quand on se décide à désencombrer, désengorger sa maison? Se motiver? Parfois. Savoir par où commencer devant l’ampleur de la tâche? Souvent. Jeter? Une fois que l’on a compris qu’il fallait opérer un choix entre l’objet et l’espace qu’il prend et les potentialités qu’il y a à remplir cet espace avec du vide ou avec du beau, de l’efficace, du durable, avec un objet qui nous plaît vraiment et qui nous sert, cet acte de jeter est relativement aisé.

« Ce n’est pas se débarrasser qui est le plus difficile, mais juger ce qui est utile ou inutile » (Dominique Loreau)

Ce qui est réellement difficile lorsqu’on trie, qu’on range, qu’on vide, qu’on épure, c’est de devoir prendre des décisions. Parce qu’en réalité, notre cerveau a horreur de ça. Prendre des décisions nous fatigue alors qu’au contraire les rituels et habitudes nous libèrent l’esprit. Pour faire une comparaison, il n’y a qu’à voir la différence de temps et d’énergie que l’on investit dans le choix de sa tenue pour un mariage selon qu’on est un homme ou une femme. Madame: « Je mets la robe courte ou la longue? Pas la blanche, pas la noire. Avec manches ou sans manches? Avec quelle veste? « . Monsieur: enfile son unique costume.

« On ne sait jamais » (Un.e angoissé.e)

Lorsque l’on désencombre les questions sont nombreuses et l’inconfort dans lequel elles nous mettent peut se révéler être un sacré frein à notre motivation. Avant d’envisager le tri de vos affaires sentimentales, de vos souvenirs, de vos photos, des cadeaux reçus, l’astuce est de commencer le travail avec des objets « faciles », pour lesquels une décision est rapide et logique: Je garde? Oui ou non. On oublie les « on ne sait jamais », « ça peut toujours servir », « au cas où » qui sont contre-productifs! Dans 99% des cas, ce « cas où » n’arrive jamais!

Il est temps de désencombrer!

Moins de choix aide le choix

Plus on désencombre, plus il devient facile de se débarrasser du superflu. Et lorsque le superflu est éliminé, il est plus facile d’opérer des choix. J’ai par exemple 3 sacs à main, 5 paires de boucles d’oreilles, 5 colliers, 1 blush et 1 fard à paupières. Me préparer me prend très peu de temps et ne me semble pas être une montagne! Je gagne en sérénité et c’est toujours le bienvenu.

NB. Pour le confort de lecture (et désencombrer mes phrases!), j’utilise le verbe « jeter » mais celui regroupe ici les actions de vendre, donner, utiliser ailleurs , offrir, léguer,…